La CGT a tenu son 53e congrès du 27 au 31 mars à Clermont Ferrand, dans un contexte de luttes contre la réforme des retraites.
942 délégué.es représentaient les syndicats CGT des entreprises et services publics de toute la France.
Moment démocratique essentiel du syndicat, les délégué.es ont débattu du bilan d’activité et financier de la mandature écoulée.
Ils ont travaillé sur le document d’orientation, feuille de route de la CGT pour la mandature qui s’ouvre.
Après plusieurs mois d’échanges dans les syndicats, la CGT s’engage à construire un syndicalisme de rupture sociale pour lutter contre les politiques libérales et financières et gagner de nouveaux droits, à développer ses forces et son audience électorale, pour élever et élargir le rapport de force.
Le document a été voté à 72,79%. Après l’intégration des amendements, il sera publié dans les prochains jours.
Enfin les délégué.es ont élu la nouvelle direction composée de 66 membres et sa nouvelle secrétaire générale, Sophie Binet.
Cette direction assurera la conduite de l’action de la CGT dans le cadre des orientations du congrès.
Dans ses conclusions, la nouvelle secrétaire générale a salué les camarades en grève depuis plusieurs semaines pour le retrait de la réforme des retraites.
Elle a remercié les camarades bénévoles qui ont assuré l’organisation du congrès et les délégués qui ont vécu une semaine difficile.
L’ambition est de retrouver des relations pacifiées grâce ce à notre culture de débats et notre culture de la lutte.
À partir du document d’orientation ambitieux, la CGT va lancer une grande campagne de syndicalisation, et porter la reconquête industrielle et le développement des services publics.
Elle a souligné la marque de fabrique de la CGT : porter les questions sociales et environnementales en partant de nos métiers et notre travail dans le contexte de la mondialisation.
Elle s’est félicitée de l’ambition de la CGT de lutter contre les violences sexistes et sexuelles et a remercié Philippe Martinez pour son engagement à la tête de la CGT.