Journée de mobilisation du 13 octobre 2023

La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour la journée du 13 octobre 2023

Objet : Préavis de grève pour la journée du 13 octobre 2023 couvrant l’ensemble des salariés et agents des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie

Cliquez sur  TRACT CGT du CD87 pour en prendre connaissance.

La CGT appelle tous les personnels à rejoindre les rassemblements et manifestations du 13 octobre qui seront organisés sur l’ensemble du territoire dans le cadre de la première mobilisation syndicale européenne contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, et réaffirmer notre opposition à la réforme 2023 des retraites.

La fédération CGT des Services publics constate que le gouvernement entend poursuivre ses plans de démantèlement du statut des fonctionnaires, du droit du travail, de nos services publics pour le compte des spéculateurs, alors que l’urgence doit être maintenant une augmentation immédiate de 10% du point d’indice pour toute la fonction publique et le rattrapage de ce qui nous a été confisqué depuis les vingt dernières années, la revalorisation et la refonte immédiate des grilles et des carrières.

Plus que jamais, nous exigeons l’égalité de traitement de l’ensemble des fonctionnaires et agents publics des trois versants de la Fonction publique.

La politique du gouvernement percute de plein fouet les aspirations des agents à bien faire leur métier. Les carrières et les rémunérations des agents publics sont dévalorisées au point de faire de l’attractivité de la fonction publique un sujet d’urgence qui engage la qualité du service public au profit de tous les citoyens et porte atteinte à notre modèle social.

Le projet de loi APR est une attaque supplémentaire alors que la souffrance au travail est partout dans les collectivités : les horaires, bousculés en permanence, l’intensification du travail par manque d’effectifs, les injonctions contradictoires à la qualité tout en rognant toujours plus sur les moyens alloués, la culpabilisation permanente avec l’appel au professionnalisme pour compenser les insuffisances de l’institution, et au final trop souvent le constat d’être maltraitant avec les usagers malgré notre investissement et notre conscience professionnelle.

Il est urgent que le gouvernement abroge enfin la loi de Transformation de la fonction publique condition nécessaire à la revalorisation et au renforcement du statut.

Nous revendiquons, toujours et encore, tous les moyens nécessaires pour que l’ensemble des personnels territoriaux puissent travailler dans des conditions matérielles et morales satisfaisantes.

Notre organisation fustige des textes qui aggravent de fait la précarisation des conditions matérielles d’existence.

C’est le chômage, la précarité, les inégalités, l’effondrement des services publics, les attaques contre la protection sociale, le manque d’accès à la culture ou à l’éducation populaire qui mettent à mal la cohésion sociale et il est aisé de déterminer que cette surenchère législative actuelle et constante, à l’initiative du gouvernement, dessert d’autres buts que celui affiché, notamment camoufler son incompétence à gérer « la crise économique actuelle » et financer le budget de la Loi de programmation militaire dont implique des économies sur les budgets sociaux :

C’est pourquoi la fédération CGT des Services publics revendique :
 L’augmentation immédiate de 10% du point d’indice ;
 La valeur du point d’indice à 6 (six) euros ;
 L’ouverture urgente de négociations portant sur le rattrapage des pertes et sur la revalorisation des grilles et la reconnaissance des qualifications ;
 La mise en place sans délai d’un mécanisme d’indexation de la valeur du point sur l’inflation ;
 L’augmentation générale des salaires ;
 L’égalité salariale femmes-hommes, mesures essentielles pour lutter contre l’inflation, et financer les retraites !

Et,

 L’abrogation de la loi portant réforme des retraites ;
 Le retour à un départ à la retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités ;
 Des départs anticipés pour les salarié·es exposés à des facteurs de pénibilité ;
 Un niveau de pension (taux de remplacement) d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète
 L’application d’une politique volontariste d’égalité salariale femmes-hommes, améliorant la retraite des femmes et abondant les ressources des régimes ;
 Une pension minimum au niveau du SMIC pour une carrière complète ;
 L’indexation des pensions sur l’évolution des salaires et sur celle des prix ;
 La prise en compte des années d’études au travers d’une validation des périodes de première recherche d’emploi dès l’inscription à Pôle emploi.
 Dans le cadre de la campagne revendicative « 10 % pour la Fonction publique » : 10 % de temps de travail en moins, 10 % d’effectif en plus, 10 % de temps de formation ;
 Pour le maintien, l’amélioration, le renforcement de l’ensemble de nos services publics et contre toutes les mesures les remettant en cause (privatisations, délégations de service public…) ;
 Pour l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique.


 

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